 | Plateforme : Nintendo 3DS
Editeur : Nintendo
Développeur : Nintendo
Type : Plates-formes
Multijoueurs : Non
Date de sortie :18 novembre 2011
Site Officiel : Cliquer ici |
En Juin 1996, le monde du jeu vidéo voit débarquer un jeu qui révolutionna un genre par une nouvelle vision du jeu de plates-formes, mais aussi, il a su ouvrir de nouvelles voies dans la création de jeux grâce à une utilisation redoutable de la 3D, il s’agit bien sur de Super Mario 64, sorti sur Nintendo 64.
A l’époque, le créateur de Mario, Miyamoto Shigeru, rêvé d’un jeu en trois dimensions, et pendant ces quinze dernières année, Miyamoto a réussi l’exploit de nous enchanter avec ses nombreuses œuvres, telle que The Legend of Zelda ou encore Pikmin; Mario n’échappe pas à la règle et pour la première fois, Miyamoto réalise son rêve et crée, Super Mario 3D Land sur Nintendo 3DS.
 | Et oui ! Encore ! La princesse Peach est une nouvelle fois enlevée par ce cher Bowser, qu’on ne présente plus, tellement son curriculum vitae est rempli d’enlèvements sur cette pauvre Peach, et comme vous l’auriez deviné, Mario devra secourir sa bien-aimée des griffes de son vieille ennemi.
Voilà la histoire de ce jeu, qui sent le parfum de la nostalgie. |
Voilà les premiers mots que j’ai prononcés, lorsque j’ai joué pour la première à Super Mario 3D Land, car l’une des plus grande force de ce jeu est, ce qu’avait le plus désiré Miyamoto, la 3D.
La 3D est un élément qui très bien exploité, on restera surpris de remarquer qu’aucun élément du jeu est négliger par cet effet visuel, Mario, les Koopas, le fond arrière, un petit éclaboucement de Chip, …, bref, tout y passe pour notre plus grand émerveillement.
Cet émerveillement n’est pas uniquement dû à la 3D stéréoscopique de la 3DS, elle est aussi dû à une qualité graphique de haute volé du jeu, et on sera surpris et aussi rassuré de ne pas voir beaucoup d’objets ou personnages au contour pixellisé.
Comme dans son habitude, Mario nous fera vivre son aventure dans des univers haut en couleurs, la palette de couleurs est utilisée de manière à interpeler le joueur dans ses actions; quand aux univers, s’ils sont, certes, beaux et bien construits, on restera un déçu de revoir une énième fois certains univers déjà vu dans les derniers New Super Mario Bros ou Super Mario Galaxy.
La caméra est quand à elle automatique, on pourrait croire que ce système est très contraignant, mais en réalité, cette caméra est presque comparable à celle de Crash Bandicoot sur Playstation 1 tant elle reprend les mêmes mécanismes en vue 3D et 2,5D.
Dans ce Mario, aucun détail ne nous échappe, grâce à une 3D, une palette de couleurs et une caméra, réalisées avec une extrême minutie, on se surprend à découvrir ou redécouvrir des univers haut en couleurs qui ne cesseront de nous chatoyer l’œil ; on appréciera aussi les nombreux effets d’optiques réalisés, et plus particulièrement le petit jeu des cubes, un peu à la sauce Quber, ou encore les effets de vide qui pourraient presque nous donner le vertige.
Voilà un conseil qui aurait peut-être du être appliquer à Mario car, comme le dit si bien cette cher Pokelink : « il est plus lent qu’avant, on dirait qu’il a forcé sur la pizza » ; certes, il est moins rapide que dans un Super Mario 64, mais la prise en main est la même que ce dernier, simple et tout bonnement efficace, pour le plus grand bonheur des vieux fans boys de Mario, pour autant, certains risquent de ne pas apprécier cette décélération du plombier moustachu.
Le jeu se compose de huit mondes de quatre à six niveaux, inclut un niveau contre un boss à la fin de chaque monde, et ces niveaux et mondes sont déposés de la même manière que dans Super Mario Galaxy 2.
Pour vous aidez dans votre progression, vous pourrez utiliser un ou deux des neuf objets présents dans le jeu, qui feront un peu office de bonus, et pour le second run il y aura un malus qui sera ajouté; ces objets sont :
- Le Champignon Rouge, un gros classique, il sert à faire grandir Mario
- La Fleur de Feu, elle permet de lancer des boules de feu
- Le Boomerang, il fait légèrement perdre de la vitesse et permet de lancer un boomerang, qui peut attraper des pièces ou frapper un ennemi à distance
- La Feuille, elle nous déguise en tanooki, ce qui nous permet de frapper un ennemi avec sa queue et cela nous offrira la possibilité de léviter légèrement dans les airs.
- La Feuille de Roc, elle possède les mêmes capacités que la feuille classique, mais permet de se figer en statue de pierre, un peu à la manière de Kirby Roche; uniquement trouvable lors du second run.
- La Feuille d'Or, c'est une fusion entre la feuille classique et une étoile en illimitée; disponible après la perte de cinq vies lors du premier run.
- Les Ailes, elles permettent de ce téléporté jusqu'au drapeau; disponible après la perte de dix vies lors du premier run.
- Le Champignon Violet, il possède l'effet inverse du champignon rouge; disponible lors du second run.
- La Boite à Hélice, elle vous assistera uniquement dans les moments de voltige, elle peut être couplé à la feuille.
Chacun de ces items est sympathique à utiliser, mais, la feuille est vraiment l'arme ultime car elle facilite énormément l'avancé dans le jeu et elle possède bien plus d'avantage que les autres items, de plus, elle est décliné sous trois formes, dont l'une d'entre elles met fort en avant le point noir de ce jeu.
Le point noir de ce jeu est que la quête principal, ou le premier run, est beaucoup trop facile, les objets qui accompagneront Mario, ne feront qu'accentuer cette facilité, et comme si cela n'était pas assez facile, Nintendo a eut la brillante idée d'ajouter deux objets (la feuille d'or et les ailes) qui se débloqueront si vous perdez trop de vies, et qui vous simplifieront encore plus la vie.
Cette idée de simplifier le jeu à l'extrême est limite honteux par rapport à l'image de jeu limite hardcore qu'avait su véhiculer les anciens Mario, et transformant l'affrontement épique "Mario vs Bowser", en une vulgaire promenade de santé.
Si l'idée de vouloir jouer à un Mario trop facile vous a rebuter, et bien rassurez-vous car le second run est taillé pour vous, si la difficulté n'est pas aussi extrême qu'un Super Mario Bros 2 Jap, elle l'est assez pour vous faire oubliez ces nombreuses heures à vouloir boucler cet horrible premier run, mais cela restera un point regrettable.
A bout de souffle, c'est la manière donc je me permet de critiquer en quelques mots, un jeu qui est le résultat d'une licence forte qui préfère continuez à presser à l'extrême un citron, avec un univers et des mécaniques de jeux déjà connu de tous.
On regrettera le manque de vrai scénario et de vrai idée, mais ce Mario est un bon jeu qui repose sur un gameplay et un univers solide qui à su, au fils des années, se démarquer et être une référence, et la 3D est un outil utilisé à merveille dans ce jeu.
Si la nostalgie et la 3D de la 3DS sont des arguments de ventes de poids, les anciens regretterons les 5 à 7 premières heures de jeux, qui représente le premier run et la partie "casual gamer", qui ne seront que des moments pénibles et limite humiliant, et seront déçu de devoir terminer le jeu afin d'en avoir de l'intérêt; quand au plus jeunes et au nombreux casual gamer, ils seront très satisfait de pouvoir vivre une aventure complète de Mario, mais risqueront de ne pas trainer bien longtemps dans les mondes spéciaux.
Si la nostalgie ou les retours au source peuvent être positif, comme dans Rayman Origins, Mario entre, quand à lui, dans le même cercle vertueux que Pokemon, avec un univers, une bande-son et un gameplay archi vu et revu, ce qui est décevant venant d'une licence qui toujours à su surprendre ses fans de la première heures avec des idées toujours plus novatrices.
Ce jeu n'est pas une déception, loin de là, mais il est clair que Mario a perdu la guerre des jeux de Plates-Formes de l'année 2011, mais derrière cela, ce Mario nous a prouvé que la 3DS en avait dans le ventre et qu'il laissé une porte grande ouverte en attendant l'arriver d'autres jeux qui utiliseront aussi bien la technologie de la Nintendo 3DS.
Accueil 
Enfin pas toujours.
