Resident Evil : Revelation

Plateforme : Nintendo 3DS Editeur : Capcom Développeur : Capcom Type : Action Multijoueurs : Oui Date de sortie :27 Janvier 2012 Site Officiel : Cliquer ici

Série phare du survival horror dans les années 90/début 2000, les Resident Evil ont abandonné leur gameplay tiré de la série des premiers Alone in the Dark, et ont pris le risque de les orienter dans le genre du Third Person Shooter/Action/Aventure. Ce changement a, hélas, divisé les fans de la première heure enfin de s'ouvrir à un plus grand publique.

Juin 2010, conférence Nintendo à l'E3 2010, un nouveau Resident Evil est présenté pour la jeune soeur de la DS, Resident Evil: Revelation. Il est présenté comme un épisode spécialement créé pour la 3DS. Entre espoir et curiosité, cet épisode aura suscité de nombreuses attentes. Alors, ce jeu sera t'il plus proche de Resident Evil 1 ou de Resident Evil 5 ?

Suite à la disparition des agents Chris Redfield et Jessica Sherawat, le BSAA envoie Jill Valentine et Parker Luciani vers la dernière position où se seraient trouvés les deux disparus; en mer méditerranée, sur un ancien navire de luxe, le Queen Zenobia. Arrivé sur place, Jill et Parker se rendent très vite compte que rien ne va pour le mieux, le navire serait apparemment habité par d'anciens humains infectés par le virus T-Abyss. Mais que ce passe t'il réellement dans ce navire et pourquoi Chris se trouve t’il sur ce navire ? A vous de faire la lumière sur ce mystère.

Dans ce RE, l'histoire est segmenté en 12 épisodes, elle-même coupé en une ou deux parties où l'on incarnera différents agents du BSAA : Jill, Parker, Chris ou encore Quint, un peu à la manière scénaristique des quatre derniers Call of Duty. Chaque personnage a son histoire et cette histoire aura pour but de répondre aux nombreux mystères que recèle le Queen Zénobia.

Le peu que l'on puisse dire, c'est que l'histoire de Jill possède de nombreux points communs avec la trame principale de Resident Evil 1, mais cela s’arrête là car en réalité, l’histoire est presque aussi bateau que celle de RE5 ; une histoire de vilains bio-terroristes qui veulent mettre la pagaille sur terre et puis c’est tout, ou presque.

A noter qu’à la fin de chaque épisode ou à la reprise de l’aventure, une vidéo vous résume les épisodes précédents, un peu comme dans Driver : San Francisco, ce qui est en soit une bonne idée afin de bien replonger dans l’ambiance de ce RE.

L’une des plus belles promesses de ce Resident Evil était sans doute un retour aux sources avec un côté plus Survival Horror qu’Action. Si sur le papier on se laisse croire que le jeu nous offrira quelques moments de tensions et de frayeurs, la réalité est tout autre et contraste avec la promesse de Capcom.

Comme expliqué un peu plus haut, l’histoire nous fera incarner plusieurs protagonistes dans l’histoire. Si l’idée peut sembler bonne, dans le cas de ce jeu, c’est le plus gros point noir de l’histoire car, même si la narration assez moyenne dans l’ensemble, on aurait apprécié pouvoir vivre au maximum l’aventure de Jill, qui n’est pas seulement la partie principale de l’histoire, c’est surtout l’unique partie Survival Horror de ce jeu. Alors que Resident Evil 5 était trop linéaire, celui-ci lâche un peu du leste en offrant un léger vent de liberté dans l’aventure de Jill, mais est toujours aussi dirigiste.

Le fait de passer de l’aventure principale à une aventure secondaire, brise cette ambiance sombre, lourde et oppressante qu’on essaie de vivre dans la peau de Jill Valentine. Grâce à cette belle boulette scénaristique, on passe de survival horror, à jeu d’action pur et dur, et Il est inutile de vous indiquer que la bande sonore en prend aussi un coup.

Malgré ce bémol, la bande sonore est l’un des points fort de cet opus ; il tendra à nous prendre aux tripes et affirmer l’importance de certains lieux ou certaines actions.

Si Mario Kart 7 et Super Mario 3D Land ont su nous apporté de la magie avec une utilisation intelligente de la 3D stéréoscopique, Resident Evil exploite quand à lui les possibilités graphiques de la 3DS de manière inédite, en proposant un jeu presque aussi beau que Resident Evil 5 sur PC et console. Incroyable diront certains, ils n’ont pas tord, mais cette réussite visuelle n’aurait jamais été possible sans Resident Evil : The Mercenaries 3D qui a un joué le rôle de la beta de Resident Evil : Revelation,

et le peu que l’on puisse dire c’est que cette idée est assez curieuse, mais le rendu final de ce RE : R prouve que Capcom a su affiner et embellir sa beta, tout en créant de nouveaux univers.

Si l’univers de l’Antarctique est plutôt bien réalisé, on ne pourra que retenir le Queen Zenobia, car oui, ce bateau est vraiment superbe. Du très imposant grand hall à l’insalubre réfectoire, chaque pièce a reçu un soin bien particulier. On aurait pu croire que certaines pièces se ressemblent mais il n’en est rien ! Chaque pièce possède son ambiance, ses couleurs et sa luminosité ; tout est fait pour que le joueur ne se lasse pas dans son exploration de ce navire sombre, froid et sans vie.

Côté charadesign, Chris et Jill n’ont subi aucun changement particulier et les autres protagonistes n’ont pas à rougir devant les héros emblématiques de la série Resident Evil, entre la plastique alléchante de Rachael et les traits de visages de Clive R. O’Brian emprunter à Peter Falk, ils ont tous un bon minois. On regrettera que ce traitement de faveur ai été négligé, pour les éternels ennemies de l’humanité et soyons clair, les zombis n’ont vraiment pas de gueules, un ratage en soit.

Du coté de la palette de couleurs de cette opus, on pourra apprécier le mariage entre les couleurs chaudes, telle que le orange, et les couleurs naturellement sombres et froides.

Là où les choses n’ont pas été simples, c’est pour l’ombrage et la luminosité ; les ombres semblent simples, pixélisé sur quelque bord et peu présentes, et les effets lumineux sont correctes mais à certains endroit, (attention : un peu de spoile) comme par exemple dans la chambre, où s’est échappé Jill, où l’éclairage réagit mal au changement de l’environnement.

Et la vue 3D alors ? Elle n’est pas indispensable mais s’avère de bonne facture, de plus, l’intensité 3D peut-être modifié pour offrir un meilleur rendu.

Ce qui est plutôt agréable dans ce jeu, c’est la possibilité de personnalité sa manière de jouer, modifier l’intensité de la 3D stéréoscopique ou encore modifier le doublage des personnages. La prise en main, c’est le fer de lance de tout bon RE, pas simple pour un débutant, elle a légèrement été modifié, elle permet un choix dans sa manière de manier le jeu (avec ou sans le circle pad pro) et permet enfin un déplacement lorsque l’on vise. Il est conseillé de jouer au circle pad pro, dans le cas où vous êtes un débutant car le prise en main est moins difficile avec le nouvel accessoire de Nintendo.

A noter aussi que vous pourrez aussi cibler un élément avec le gyroscope, comme dans The Legend of Zelda : Ocarina of Time 3D.

« Des doublages ? Anglais et Japonais, comme toujours ? » : dirons certains ; oui, mais pas qu’eux, car on aura pour la première fois des doublages Allemands, Italiens, Espagnols et Français !! Et on ne pourra qu’être surpris par la bonne qualité des doublages ; on est très loin du doublage bateau et épique d'un animé japonais comme Dragon Ball Z !

Pistolet automatique, Fusil à pompe, Sniper, Mitrailleuse, Magnum, ceux qui auraient touché aux anciens volets de la série se seront rendu compte que les classes d’armes restent inchangées, même le lance-roquette est là, et ce n’est pas plus mal comme cela. Pour offrir un côté stratégique, Capcom a eu l’idée de recycler le principe des habiletés de Resident Evil : The Mercenaries 3D, afin d’offrir plus ou moins d’importance au armes à feux. Peu utile au début, l’utilisation de ces power Up s’avérera très importante au fils des missions car ces zombis sont très résistants.

On peut aussi noter l'arrivé d'un scanner qu'on aura constamment en main, pour scanner des ennemis, au risque d'être tuer à tout moment, et trouver des objets introuvables à l'œil nu.

Le mode commando est le mode de jeu déblocable en terminant une bonne partie du mode histoire, il est un peu le cousin du mode Mercenaire du Resident Evil 4 et 5, et met l’accent sur le jeu coopératif en local ou en ligne, mais vous pouvez aussi y jouer seul. En quelques mots, dans le mode commando vous devez remplir un objectif bien précis. Contrairement en mode Mercenaire qui était un mode typiquement arcade où la survie et le chrono avaient une importance crucial. Le mode commando est un mode de jeu bien plus tourné vers l’arcade/RPG, avec des mécaniques de jeux très proche de BorderLand, tout en conservant les deux règles de base du mode bonus de RE4/5.

La difficulté est bien calibrée et il est impossible de se retrouver face à un ennemi trop puissant pour vous; même en multi, enfin de ne pas découragé les débutants. ...Peut-être un peu simple pour ceux qui ont déjà cassés du zombi à la pelle sur Resident Evil : The Mercenaries 3D.

On pourra, hélas, regretter des lags et bug très récurrents, comme le lag de l’ascenseur s’ajoute, les lags de chargement d’ennemis (très bon indicateur d’un arrivage imminent d’ennemi), les lags de communications (même en local !!) ou encore le bon vieux bug de collision (qui nous rendra service face à des ennemis importants).

L’autre problème de ce mode vient de certains ennemis avec le bonus de rapidité, telle que le hunter qui vous pourrirons votre partie et serons à l’origine de vos nombreux game over.
*Petit conseil de chasseur : « il est plus que conseillé d’envoyer une grenade à vos pied, puis mitraillé la vermine ».

Les Médailles, c’est un peu comme les succès sur Xbox ou les trophées sur Playstation, ils servent à pimenter l’intérêt des deux modes présentés aux yeux des joueurs. On peut y gagner des armes ou des munitions dans le mode histoire, et on peut aussi gagner des points, des améliorations ou encore des tenues ( je préfèrerai aborder l’expression « débloquer un personnage », cela éviterai certaines ambiguïtés à la Facebook )

Après les deux très bons portages 3DS de Super Street Fighter 4 et Monster Hunter 3G, et un très anecdotique Resident Evil : The Mercenaries 3D, Capcom affirme sa position de numéro un des éditeurs tiers sur 3DS en proposant un spin-off original de l’une de ces séries phares.
Resident Evil : Revelation est bon, vraiment très bon, avec plus de 50 heures de durée de vie et malgré quelques petites furitures ; il mérite de trôner aux côtés des deux premiers Mario sur 3DS, car tout comme eux, il fait figure de vitrine technique pour la 3DS, poussant les capacités de cette dernière jusqu’à un paroxysme inégalé jusqu’à présent.

Encore une fois, très bonne critique ElectrOTaK ! Pour ma part j'ai pas fait à fond le mode commando, mais j'ai bien aimé. Il y à pas grand chose à critiquer sur Resident Evil : Revelations, en tout cas tout comme toi, j'adore le titre de Capcom !

Tres bon teste de ta part Ota .

Je dirais juste que si on veut finir le jeux a 100% cela necesite quand mem bien plus de 50 heures de jeux .

Thx. Sérieusement, il faut quand même savoir que l'exercice n'est pas simple et je prends pas mal de temps à bien tout rédiger. C'est un peu, la gymnastique des mots.

Ouai, +50 heures, cela reste approximatif, mais c'est pas non plus du Skyrim.
Tu prends en compte le mode histoire qui te prends entre 6 à 10 heures de ton temps et le nombre de fois que tu fais la mission 21 (une heure pour faire la mission, seul), t'arrives à claqué pas mal de temps.

Très bon test ! Je ne possède pas encore le jeu, mais il figure dans ma liste d'achats. Metal Gear Solid 3 passe en priorité !