En quelques épisodes, Arrow est devenue une de mes séries préférés. A la hauteur d'un certain Game of Thrones, la série arrive à nous faire vivre les aventures de Green Arrow avec des épisodes, toujours aussi excellent les uns que les autres... Voyons les éléments.
I) Le scénario :
Juste un tout petit rappel sur le personnage, Green Arrow est un personnage de DC Comics, faisant beaucoup référence à Robin des Bois de part ses actes, mais aussi grâce à sa manipulation exceptionnelle de l'arc.
A) Une histoire, des histoires.
Il est important, avant de commencer cette critique, de rappeler le sypnosis d'introduction de la saison : Au cours d'un voyage, le bâteau des Queen, comportant à son bord Oliver Queen son père et sa petite amie, la soeur de Laurel Lance ( l'ex d'Oliver, oui je sais c'est compliqué ). Avant de mourrir, le père d'Oliver remet à ce dernier un carnet à première vue vide. Oliver va devoir survivre sur une île, il découvra son réel but ( le carnet regroupe en fait des noms de malfrats de Star City ) et il s'entraînera. 5 ans plus tard, Oliver Queen est de retour à Star City.
La présence d'un judicieux fil conducteur rend la série très passionnante à suivre, avec aussi la présence ( nombreuses ) de twists très intéréssants pour la série. Néanmoins, j'ai eu l'impression que les éléments du scénario se mettait très vite en place. Comme toutes série de super-héros, à chaque épisode d'Arrow, ce dernier doit combattre un malfrats figurant sur son carnet.
La série est donc très bien écrite puisqu'elle arrive à mélanger avec brio plusieurs histoires sans jamais perdre le spectateur.
Sinon, il y a des épisodes un peu moins bons, notamment les spéciaux, un peu trop hors-sujets. Ils sont certes intéressants ( avec la Chasseuse ), mais un peu moins bons que les normaux. Il faut également souligné la présence d'excellents flash-backs pour montrer ce qui s'est passé sur l'île. D'ailleurs, ces flash-backs sont bien placés puisqu'ils ont un lien avec le contexte d'un dialogue. Enfin, la série se montre très moderne et sombre.
B) Les personnages :
Les personnages de l'île ne seront pas mentionner dans cette critique car cela représente du spoil.
D'abord, nous avons un héros. Un héros très sombre... avec un costume très sombre. Un héros mené par un excellent Stephen Amell. On voit bien sur l'écran ses relations avec les autres personnages, notamment avec Laurel Lance ( il joue avec elle grâce à son masque ). On voit aussi que c'est un héros très humain comme Batman, il n'a pas toujours conscience des conséquences de ses actes, que ce soit sur sa famille mais aussi sur lui. Il peut donc compter sur son mentor ( en quelque sorte ) et garde du corps John Diggle, mais également sur Felicity Smoak ( qui obtient le rôle comique de la série ). Sa soeur Thia a une relation avec un certain Roy Harper, tandis que sa mère est très mystérieuse mais fait tout pour sauvegarder sa famille.
Cette saison 1 introduit les personnages, notamment avec les nombreuses relations qu'ils ont entre eux. On voient bien leur mode de pensée et leur façon de faire. L'interprétation de ses personnages sont dans l'ensemble plutôt bonne.
II) Les scènes d'actions
Excellentes... mais mal filmés (comme dans Hunger Games ). La caméra bougent dans tout les sens, ça peut être horrible dans un certain sens, mais ce choix peut être justifier puisqu'elle montre comment Green Arrow bat ses ennemis avec sang-froid et limite sans pitié.
III) La musique.
Moderne et varié. Il y a un peu de tout : du rock à la musique classique accompagné d'un fond électro. Elles sont très bien placés et font leur travail sur l'ambiance du film. J'ai même failli crier une fois vers la faim tellement c'était beau ( j'ai failli pleurer de joie sur le coup ).
Conclusion :
Sérieuse, sombre, moderne, voilà ce qui peut caractérisé cette excellente série qu'est Arrow. Un scénario bien écrit avec des personnages introduits et très bien développés, de très beaux combats pour une série, une bonne bande-son, que demander plus ? Ah si : Vivement la suite ! ( vu la fin du dernier épisode ).
Pour une raison personnelle ( avec un emploi du temps chargé ), la prochaine critique de la Visiozone sera disponible dans deux jours.