Visiozone #22 Gravity ( avec la 3D ! )

Allo Houston ? On a un problème. Plus qu'un problème, on a un énorme problème. 5 sur 5, je vous écoute. Oui Houston, nous avons un chef d'oeuvre.

Au secours ! Ce terme "chef d'oeuvre" a toujours été employé plus ou moins à bon escient dans le cinéma ( et NON je ne citerai pas d'exemple ).

Pourquoi ai-je pu employé ce mot ? Ah, ce mot que vous redoutez tant. Ce mot qui a déjà été prononcé plusieurs fois depuis le début des Visiozone ( Toy Story 3 et Star Wars V, sachant que je l'ai dit implicitement pour ce dernier ), ce mot que j'accorde à peu de films, ce mot que j'ai déjà employé une fois dans cette critique. Bref, je vais arrêter le suspense et vous délivrez mes impressions sur le film, que j'ai vu et attention, accrochez-vous bien à votre siège ( ou l'avez vous déjà fait en lisant le titre de cette critique ) en 3D !

Le film est le 23 Octobre, réalisé par Alfonso Cuaron, l'un de mes réalisateurs préférés qui nous a fait, je le rappelle, un énorme Harry Potter et le Prisonnier d'Azkaban ainsi qu'un somptueux Fils de l'Homme.

Pour commencer cette longue critique, je vais commencer comme d'habitude par vous parlez du scénario.

Alors, le scénario n'est CLAIREMENT pas la raison du déplacement pour ce film, même s'il faut l'avouer que même s'il n'est pas grandiose, comme le scénario de Game of Thrones, il est suffisant pour pouvoir nous happer tout le long du film. Le film suit le périple d'une jeune astronaute, complètement inexpérimenté, qui doit impérativement descendre sur Terre suite à un accident au cours de sa mission due à une pluie de débris d'un satellite russe. Bon, Classique et pourtant très efficace, notamment grâce aux nombreuses péripéties mais également aux personnages.

Ces personnages sont au nombre incroyable de 2. Eh oui, il y a seulement deux personnages dans le film ( sans compter les voix-offs ).

Rapidement, l'un des personnages va vite partir ( je vous spoile légèrement, mais je pense que vous vous en douterez ) pour justement permettre au récit de plus se concentrer sur le personnage principal. Ce personnage qui va partir est interprété par le célèbre Georges Clooney. Il interprète de façon tranquille un astronaute habitué aux missions qui lui sont accordés. Bon, que dire de plus sur lui ? Pas grand chose, même s'il a une petite dose d'humour. Le récit se concentre donc sur le personnage de Ryan, interprété par Sandra Bullock. ( OUI, elle a le prénom d'un homme mais c'est comme Dominique hein ! )

Nous passerons toute notre aventure avec ce personnage, qui ne pense qu'à retourner sur Terre, tout en pensant également à sa famille. Forcement, on en apprend un peu plus sur elle, dont son but est de nous émouvoir. Si cela n'a pas marché sur moi, je pense que cela marchera quand même sur vous, tellement son interprétation est excellente. Son histoire est assez passionante, mais je ne puis vous la raconter car cela sur du Spoil.

Causons maintenant sur la partie la plus intéréssante du film : les effets spéciaux et surtout la technique.

Par où commencer ? Le film a nécéssité plus de 4 ans et demi de développement. Durant ces 4 ans et demi de développement, le réalisateur a pu parfaire une technique tout simplement unique au cinéma. Pourquoi je dis parfaire ? Tout simplement, parce que l'on a l'impression que c'est réel. C'est là sa grande arme à notre réalisateur. Grâce à ce réalisme, on ne peut que être émerveillé par ce monde, on change un peu notre regard, c'est beau, sublime, majestueux, merveilleux, éblouissant, somptueux, ENORME. Durant ces 1h30 de film ( c'est une durée très faible donc profitez-en ), vous serez litérralement transporté dans ce périple en apesanteur qui vous attends. Vous en prendrez plein les mirettes dans les moments calmes ( avec un vrai jeu de lumière ) car le film propose tellement de panorama qui mérite tout simplement le détour. Et ce n'est que le début !

Parce que ensuite vient les moments stressants. Les moments où ça fait BOUM-BOUM Ahhhhhhhh BRRRRRRR. Euh, en fait, pas tellement puisque nous sommes dans l'espace, on entend juste le bruit des personnages, de la musique et un léger bruit d'explosion, très amortie, sans doute pris à l'intérieur. En revanche, les effets spéciaux des différent vaisseaux et explosions sont tellement réaliste car elle nous paraissent cohérentes, sans forcement faire TROP d'explosions, le réalisateur arrive à nous en mettre plein la vue en ne faisant que le nécéssaire. Là où le réalisateur fait également très fort, c'est dans la mise en scène.

Parce que les effets spéciaux n'aurait aucune valeur sans mise en scène, le réalisateur lui combine les deux et avec brio. Cette mise en scène est tellement bien réalisé que vous serez littéralement plongé dans ce film. Ce dernier, d'ailleurs, n'est pas un film, c'est une expérience, qui reste un film grâce aux personnages. Me direz-vous, ce n'est pas bien génant, on a déjà eu affaire à ce genre de cas ( Avatar ). La mise en scène de ce film joue énormement sur les mouvements de caméras, mais également à l'utilisation de certains procédés, comme les fameux plans-séquences. Eh oui, comme je l'avais dit dans Les Fils de l'Homme, le réalisateur s'est révélé être un maître du plan-séquence grâce à la mise en scène qu'il y avait derrière. Ici, le réalisateur nous prouvent encore une fois qu'il reste un maître du plan-séquence, grâce au premier plan-séquence HYPER long ( 15 minutes ), où à défaut de briller grâce à la mise en scène ( y'a un peu de ça quand même ), le réalisateur nous fait de merveilleux mouvements de caméra pour que vous puissiez vous croire que vous êtes en apesanteur. Il faut également noté la présence de plans très spécifiques comme notamment les plans à la première personne, débordant de réalisme, grâce à la buée et aux différents compteurs qui apparaissent sur le casque de l'astronaute. Que de réalisme dans un film de science fiction !

Maintenant que ceci est dit, je vais clôturer la partie sur les effets spéciaux et la technique et faisant le point sur la 3D. Alors, ici, la 3D, c'est de la post-conversion, ça se voit, c'est clair. Et pourtant, ici, elle prend tout son sens. Elle joue énormement sur un effet de profondeur, que l'on aurait le vertige ( petite anecdote au passage, avant de rentrer dans la salle, j'ai eu peur car je pensais que j'allais avoir le vertige ). De plus, à certains moments, on a l'impression que les mains des astronautes, par exemple, sortent de l'écran. Ainsi, on a affaire à une vraie bonne expérience en 3D. Courrez le voir en 3D, il vaut largement le coup et le prix du ticket.

Enfin, on va finir comme d'habitude sur la musique. La musique, signée ici par Steven Price ( Scott Pilgrim ), est reposante, calme et poétique grâce aux petites notes de pianos et un léger fond d'électro dans les moments calmes, puis stressantes, déchaînés, instable dans les moments stressants. Logique, me direz-vous, mais ce n'est pas ça qui m'a le plus touchée dans cette musique. Ce qui m'a le plus touchée, ce que la musique arrive à faire une tension, avant qu'il se passe quelque chose de mauvais. Comment elle fait ? Elle part en crescendo ( de plus en plus fort pour ceux qui ne connaissent pas... on sait jamais ). On entend également ce crescendo au début du film, comme s'il allait se passé quelque chose de mauvais. Ici, la musique accomplit son rôle qui lui est attribué, mais également va un peu plus loin. Un vrai bonheur pour les oreilles ! On ne peut que saluer le travail du compositeur.

Conclusion :

Gravity est LE meilleur film de l'année actuellement ( désolé Elysium ). Profitant d'un scénario classique mais efficace, de personnages caricaturé mais passionnants jouant vraiment bien, d'un technique qui nous rend sans mot tellement le film est réaliste et d'une somptueuse musique, je ne peut que accorder le mot chef d'oeuvre à ce film, que je vous conseille d'allez le voir en 3D !



A dans deux semaines pour une prochaine critique de la Visiozone !